Récits de la course

15-10-2006 à 18:41:25
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28-08-2006 à 10:48:05
Lors de cette nouvelle confrontation aux 158km et 8500 m+, les sensations au départ sont bonnes, mais il va falloir aller chercher au plus profond les capacités mentales pour en terminer.
J'en suis persuadé, ce qui détermine une meilleure perf d'une autre, un finisher d'un abandon autre que sur soucis physiques, c'est le mental.
En détresse, en grande fatigue, le corps est capable d'avancer, il n'y a qu'à voir tous les finishers qui courent à plus de 10km/h sur la rue à l'arrivée alors qu'ils ont mis 2 h pour les 9 derniers kilomètres en marchant. C'est la tête qui fait que l'on peut dépasser le stade de la douleur.
Alors dans cette lutte 2006 contre soi-même et les éléments, je peux dire que je suis satisfait sur le résultat final (temps et place) mais qu'est-ce que ce fût dur . D'ailleurs, je me suis concerté avec moi-même dans la montée à l'arête mont Favre et nous avons décidé d'un commun accord de faire l'impasse en 2007...
Les objectifs sont par ordre croissant de bonheur :
1 de finir
2 moins de 30 h
3 courir avec quelqu'un (Nico, Marc, Dan ou Yannick)

Donc, ligne de départ, Yannick, Dan et Marc sont plusieurs lignes devant alors que je suis à côté de Nico à attendre le départ. Nous sommes en court en haut et en bas. Les pensées vont vers Florence qui court sur le 87km. Le départ se fera à plus de 13 km/h pour remonter vers les 200 premiers.
Il me semble que cela part vraiment vite, au bout de 5 minutes, nous doublons Marc qui a l'air en forme, puis Dan qui finalement n'a embroché personne avec ses bâtons de 3 mètres.
On fait le yoyo avec Nico jusqu'à Voza, on passe en 1 h 34 min soit une minute de plus qu'en 2005, c'est nickel pour les moins de 30 heures.

Dans Voza, on dirait que je suis incontinent, je m'arrête 4 fois pour arroser les herbes qui ne m'avaient pourtant rien fait.

Je me suis habillé dans la montée, je n'ai plus qu'à sortir la frontale car la nuit tombe vite et je l'allumerai plus tard. Nico me dit qu'il s'habille et que je n'ai qu'à filer. J'ai pris de quoi manger dans la descente, cela me ralentira et c'est mieux ainsi...


Des concurrents passent à fond dans cette descente, des prétendants au podium ? Plutôt de futurs abandons d'après ce que j'en ai vu plus loin...
Frontale allumée, je progresse vers les Contamines avec 2 minutes d'avance sur 2005, super !
Maintenant, je sers les dents, car le plat n'est vraiment pas mon truc, mais j'ai appris à patienter et dès la voie romaine, c'est pour moi, je dépose pas mal de monde et ne me fais pas doubler, bilan : 8 min d'avance à Balme !

Il commence à y avoir des gars 'out', les visages sont moins angéliques...

C'est enfin l'entrée dans la nuit noire, plus de spectateurs, le mp3 rythme mes pas, tout roule, le terrain m'est favorable. Je fais une bonne descente en 37 min et j'ai 10 minutes d'avance aux Chapieux. 5 minutes et 3 soupes plus tard, je repars en regardant si Nico rentre, mais non...
Je suis bien, je cours jusqu'au gros rocher sur la route et monte au train en musique (mp3). Il fait frais, je mets le collant à la ville des glaciers. J'ai tous les vêtements sur moi, il fait froid dans cette montée de la Seigne, le sol est gelé et le givre recouvre les herbes. Je vais passer là un mauvais moment, je fais deux pauses de 30 secondes, car je ne suis pas bien, mais je passe au sommet avec 13 min d'avance, comme quoi ! Du coup, le moral revient et j'entame la descente malgré les rappels à l'ordre de mes cuisses.
Tiens ! Mais il est où le ravito d'Elisabetta ? Ouf, il est juste un étage en dessous de 2005, 2 soupes et zou la ligne droite !
Dans la montée à Favre, je suis le 98, cela aurait été marrant de voir Nico débouler, 96,97 et 98 en enfilade !
On monte au train, sans forcer, et 9 minutes d'avance sur 2005 (J'ai perdu 4 minutes sur ce tronçon, mince !).
Descente sur Checroui et hop, 15 min d'avance, moral au top. Courmayeur avec 17 minutes de bonus, je n'ai plus qu'à gérer un arrêt de 25 minutes et ce sera bon.
Surprise, Yannick est là, douché, en civil, il s'est arrêté aux Contamines et suis la course en filant des coups de main aux potes. Il s'occupe de mon sac et je mange avec lui, il veut que j'avale 300 gr de pâtes en 30 secondes !

Des gars se font masser, quelle horreur ! Vade retro masseurs ! Je contourne ce lieu de perdition.
Sortie du gymnase à 7 h tout rond, montée au train à Bertone (23 min d'avance). Maintenant, c'est le terrain de jeu de Nico, il va revenir dans cette partie ou me reprendre du temps.
Je suis bien et j'ai 31 min d'avance, je demande au bénévole chargé de l'informatique de me dire où est Nico, il a 38 min de retard à Bertone. Rapide calcul, il devrait rentrer plus loin que l'année dernière sauf s'il vole comme à son habitude sur ce terrain...


Je fais une très bonne descente sur Arnuva (35 min d'avance), 2 soupes et c'est le Ferret, je grappille encore deux minutes. Un hélico évacue un concurrent...
Passage à la Peulaz avec 43 minutes sur 2005, nickel !
Que vois-je ? Patrice allongé sur un banc, verdict : problèmes gastriques et c'est fini pour lui.
Je peux courir jusqu'à la Fouly et j'ai 55 min d'avance. Je sers les dents, je pense que Nico chasse derrière, mais c'est un autre scénario qui se déroule : problèmes gastriques pour Nico.
Montée à Champex et je retrouve Yannick qui me file de l'aide dans les manip de sac.


Je repars et Yannick hurle, c'est Nico !! Je lui dis de faire vite et de venir faire tomber cette barre des 30 heures, mais lui me montre son dossard coupé, je comprends, il va falloir lutter seul, merde !
C'est l'été à Champex, il fait bon et bien 1 h 30 min plus tard, c'est le mois de novembre qui rapplique à Bovine, l'apocalypse selon Saint UTMB ! Un vent incroyable se met à souffler et il pleut à l'horizontal ! Surtout ne pas s'arrêter, je perdrais trop de degrés et le redémarrage serait impossible. La course rentre dans une phase critique...
Sortie du Poncho plastique et collant sous la tente du médecin à Bovine( 1 h 51 d'avance). Il faut encore que je gratte du temps, je suis juste à 30 heures à ce rythme...


Descente pourrie à souhait sur Trient (1 h 57 de mieux) et montée à l'apocalypse II le retour, ou les Tseppes (2 h 09 de mieux) montées à 850 m/h. Que dire de cet anglais qui monte en short et tee-shirt, est-ce une hallucination comme je commence à avoir ? Ben non, le gars n'a pas froid alors que tout le monde se les pèle.

Ambiance club med antarctique, très froid et canyonning à la descente jusqu'à Vallorcine (2 h 36 de mieux).
Heureusement que les chronos remontent le moral sinon ce serait comme les deux gars qui projetaient de passer la nuit à Vallorcine.
Le col des Montets est longgggggggggg ! Mais Argentière arrive avec 2 h 44 de mieux. Allez, il faut courir, ce p....n de balcon sud, je vais le tuer ! Mauvais départ, je bute sur un rocher et, honte à moi, je pose une main par terre : première presque gamelle du tour ! Mon ongle d'orteil en fera les frais, paix à son âme...
Je gagnerai près de 30 min sur ce parcours et 3 h 15 sur le total avec une arrivée en 28 h 40. Je n'en reviens pas, je ne demande même pas ma place, c'est accessoire, le chrono est tellement beau !p)
Il n'y a personne de connu sur la ligne, ils dorment les gosses ? Non, le dernier SMS d'Argentière n'est pas passé et Florence qui regardait par hasard m'a reconnu. Elle arrive alors que je rentre à l'appart avec une cannette de coca et la veste de finisher à la main. Merde, c'est fini, comme un film trop long dont on attendait la fin et qui une fois fini nous laisse tout étrange. Ca grouille autour de moi, l'atterrissage ne se fera pas ce soir, on a volé trop haut, le manque de sommeil crée des sensations bizarres.

Premières questions : As-tu fini le 87 ? Où sont Marc, Nico, Dan ? Les réponses tombent, toutes un peu tristes mais ce n'est pas grave, il n'y a pas de blessé. Il faut dormir maintenant, je prends un bain chaud et file me coucher après avoir discuté avec Marc.
Mes deux premiers objectifs se sont réalisés, dommage pour le troisième, cela aurait été parfait !

--Message édité par coureur le 22-09-06 à 19:09:32--

28-08-2006 à 14:28:24
ya rien à faire, je n'avais pas pu faire de cet utmb 2006 un objectif véritable.Pourquoi? le fait d'avoir boucler 2 fois de suite et d'avoir le sentiment de m'être approché de mes limites chronométriques en 2005 avec Lucho.
Je me suis inscrit en fait poussé par l'envie de partager cette édition avec tous mes potes, car il ne manquait personne au départ! Yannick, Marco, Dan, Patrick et bien sûr l'inévitable t1000 qui je le savais était remonté comme jamais.
Du coup, de me retrouver au milieu de tous ces potes suffisait à mon bonheur et j'en avais presque oublié que j'étais là pour une course impitoyable.
pas prêt mentalement sur la ligne de départ et de petits détails en témoignent: chaussures pas laçées suffisamment, frontale hors de portée immédiate, mp3 pas correctement placée.Bref, faut y aller...
Le départ, comme le dit Lucho, se fait comme un parcours en corrida urbaine, à 13 km/h pour sortir de cham, faut dire que ce con de t1000 avait annoncé un pointage à 2 km du départ donc faut éviter les embouteillages, salaud ce Lucho!!!!
Voza est avalé mais ça va trop vite pour moi, tu penses, 10 min d'avance au bout de 1h35 de course, 46 secondes de moins au kilomètres!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ca caille déjà et faut se changer.Je ne reverrais T1000 que 18h plus tard dans des conditions spéciales à Champex.
Les jambes sont bonnes mais rien ne me tente au ravito de voza, je ne prends qu'un verre d'eau et un bout de banane.
Aux contamines, je n'ai que 12 min d'avance sur 2005 mais je fais ce qu'il faut.Une soupe chaude ultra salée et c'est presque tout, je ne m'alimente pas assez mais tout m'écoeure, je n'y prète pas trop attention.
J'enfile une couche de plus pour approcher de la Balme ou le froid est saisissant
la montée est correcte mais je puise déjà ce qui est inconcevable.je fais une hypo à 20 min de la bascule mais elle est vite jugulée par une compote qui passe directe dans le sang.je bascule bien mais avale presque rien .je pars des chapieux en avance sur 2005 mais normal puisque je ne peux pas m"alimenter, inutile de rester trop longtemps.je repars avec quelques pates , de la banane et du gruyère que je ne garderais pas.Je vomis tout à 20 min de la bascule de la Seigne.Libéré je repars super et au sommet de mont favre j'ai 44 secondes de retard sur 2005!!!!!!!!!!! 4 min de retard à Courmayeur mais 2 min d'avnce à Bertone, normal puisque, comme aux Chapieux, je ne peut pas manger correctement à Courm, donc je repars en espérant que ça va se débloquer.je vomis à nouveau sur le coup de cul juste après le refuge de Bertone mais derrière, ça descend quasiment, je cours là dessus sans dépenser d'énergie.
6min de retard à Bonatti , rien de catastrophique, les jambes sont super mais faut que ça se décante sous peu car avec le ferret,on ne triche pas.
13 min de retard à arnuva, la situation gastrique est tjs bloquée, c'est trop tard.Un mèdecin me donne un prinperan, mon ethique n'aime pas ça et en plus ça ne me fait rien, le Ferret aura raison de moi.
Une montée à l'agonie où je perds 61 places m'arrétant, somnolant, redescendant puis finalement basculant au sommet avec 47 min de retard.je prévois de stopper à la Peulaz.les jambes avancent sans douleur mais le coeur ne monte plus du tout, je ne peux supporter aucun effort.
Dormir 2 heures et repartir? rien ne me dit que je serai mieux.
Si je suis mieux , je vais finir mais loin de mon objectif chronométrique.Finir 2 fois sur 3 , c'est déjà super,alors, la mort dans l'âme, je bâche comme on dit, la puce électronique est désactivée, c'est fini.
je rejoins la Fouly en voiture , avec un compagnon d'infortune puis Champex.T1000 repart juste.C'est impressionnant.Il ne faiblira aucunement bien au contraire et dans dans des conditions meteo qu'il appelait de ses voeux car plus la course est dure plus il se renforce de la détresse des autres coureurs à l'agonie.
Re-medecin à Champex , pour un autre medicament.la faim reviendra à 19h du soir.je suis dans un etat de fraîcheur une fois rassasié qui me laisse un gôut amer car j'avais les jambes cette année, cela dit dehors, c'est l'apocalypse et je n'ose pas imaginer en haut de Bovine ou des Tseppes.
En août 2005, j'avais dit, stop je passe la main je ne ferais pas l'édition 2006.cette fois-ci, je ne dis pas la même chose.je vais refaire l'utmb en 2008, ou 2009 et le couteau entre les dents img]./smiley/./icon8.gif[/img] pour effacer cette déception.
mes pensées vont déjà vers d'autres courses car j'ai les jambes.le trail du tétras Lyre me dit bien le 23 septembre du côté de chez Marco.39.5 km avec +2000m. [
28-08-2006 à 15:16:42

Mes pensées vont déjà vers d'autres courses car j'ai les jambes.le trail du tétras Lyre me dit bien le 23 septembre du côté de chez Marco.39.5 km avec +2000m. [


J'aimerais être là pour voir la tête des gus se faire doubler par Nico s'il a de bonnes jambes, va y avoir des dépressions aux ravitos !!

29-08-2006 à 09:08:28
En attendant que mes pieds dégonflent, j'ai le temps de faire les tableaux des temps partiels :







29-08-2006 à 15:36:37
Il parle même des poireaux dans le journal !!





30-08-2006 à 08:03:40
Des photos :












31-08-2006 à 17:08:25







Une photo de bénévole à Champex, merci à elle ou lui :






--Message édité par coureur le 20-09-06 à 07:07:16--

04-09-2006 à 18:15:41
y dort pas debout le mec en bleu qui court la nuit sur les photos du bas? on dirait un robot. une sorte de T1000... tu portes bien ton surnom.
13-09-2006 à 08:10:21
y dort pas debout le mec en bleu qui court la nuit sur les photos du bas? on dirait un robot. une sorte de T1000... tu portes bien ton surnom.


Photogénique hein !!
On dirait un mongol !!


Le CR d'Eric Bonnotte qui fini 16 :
http://www.franck-braine.com/are_you_ufo/_UTMB_2006/_CR_utmb_2006.htm

14-09-2006 à 21:29:49
des off avec un mec comme ça ,ça doit motiver grave!!
20-09-2006 à 07:14:17
Des tas de photos de la course au passage à Champex.
C'est une bénévole qui les met en ligne, merci beaucoup...

http://lagoon73.isuisse.com/

20-09-2006 à 18:16:20

c'est toi qui est allé derrière la tente pour faire ta com!!! je le savais.
il a l'air frais the man, bien lucide, je dirais qu'il a l'air d'un mec capable de faire dans les 28h30 environ.




--Message édité par coureur le 20-09-06 à 19:15:08--
20-09-2006 à 19:18:19
il a l'air frais the man, bien lucide, je dirais qu'il a l'air d'un mec capable de faire dans les 28h30 environ.


Super frais !
En partance pour l'horreur de Bovine et des Tseppes sous la tempête !!
BOVINE
TSEPPES

24-09-2006 à 11:11:17
Des gars qui courent mais qui photographient aussi :

http://www.ascucufa.com/images/photos_2006/utmb/index.htm

Vraiment de belles photos, j'en ai repris sur le site et je les laisserai si j'ai leur accord...






15-10-2006 à 18:41:25
Il est 19H me voilà en route pour 158 kms, je ne suis pas stressé plus que ça, je me dis content d'être là avec mes copains prêt à défier ma tête et mon corps sur une épreuve redoutable.
Je suis devant dans les rues de Chamonix pour très peu de temps car les copains me rattrapent, me doublent, je me dis hai! je crois que je vais courir un moment seul. Très vite je n'ai pas de bonnes sensations, au bout de 8 kms j'ai une douleur au genou mais je ne veux même pas y penser, je me dis que la machine est en train de chauffer et que ça va passer.
Les premières montées arrivent les sensations ne sont toujours pas au rendez-vous et tout le monde me double, j'ai la stupide impression d'être le dernier.
J'arrive aux Contamines, c'est le choc, du monde, du monde, et encore du monde, je me ravitaille tant bien que mal et je repars : je sais à ce moment là que c'est un jour sans et que je vais en baver. Ma douleur au genou a fait des petits car maintenant j'ai mal aux deux : la colère m'envahit faut pas me chercher.
Je continue en me disant que ça va passer blablablablablablabla!!!!! Arrive la montée du Bonhomme je me sens alors beaucoup mieux surtout à partir de la Balme où d'un coup miracle plus aucune douleur les jambes sont revenues, je double des dizaine de concurrents jusqu'à la croix, la confiance revient mais pas pour longtemps hélas. La descente se profile et mes genoux me rappellent de nouveau à l'ordre, je ne comprend pas. C'est la galère jusqu'aux Chapieux, je souffre, j'avance pas ! Pourtant habituellement la descente est une partie du trail que j'affectionne tout particulièrement.
Le doute est là et il est bien difficile de lutter, je reste environ 10 mn au ravito, les bénévoles sont charmants, je repense aux sensations de la Bérarde avec Nico et j'y crois encore, je repars.
La montée sur la route se déroule plutôt bien, même si elle me paraît interminable.
Me voilà dans la Seigne, les souvenirs me reviennent, je me retourne et je vois des dizaines de frontales derrière moi, ça me redonne la rage de continuer. Je franchis le col au petit matin, il fait super froid, la lumière est fantastique, je me dis que je suis un privilégié d'être là. La descente sur Elisabetta me fait atrocement souffrir enfin le ravito, je n'ai plus le choix il faut continuer. J'enchaîne Arète mon Favre/Col Chécrouit, je n'avance plus.
La descente sur Courmayeur est une horreur , je vais mettre 1H30 dents serrées. Je décide d'abondonner, je suis déçu car j'ai eu très peu de bonnes sensations.

Luc tu as raison encore une fois : la course commence à Courmayeur.
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